Changer définitivement d'air, voilà l'enjeu.
Ce n'est pas une opération nouvelle, car passant du monde intra-utérin à celui aérien, en quelque sorte, nous avons déjà changé d'air. Devoir le refaire, c'est comme renaître.
La vigie ayant pris de la hauteur se rend bien compte, qu'en bas, l'air est comme vicié, les gens comme anesthésiés. Elle a beau s'égosiller pour les prévenir, cela ne semble pas avoir vraiment d'effet. Elle peut faire aussi des efforts d'exposé, rendre très clair ce qu'elle pense, l'effet reste limité. D'une certaine façon, c'est un peu désespérant.
J'ai imaginé, qu'étant pas du tout entendue, la vigie devait prendre le risque de descendre en fond de cale, d'aller s'immerger par exemple dans le bruit de la salle des machines... Elle qui avait pris l'habitude d'exister dans sa nacelle de vigie en grand plein air, elle devait aller respirer l'air qui lui avait permis de sentir l'air du large, air de la sueur, air de la salle des machines. Elle devait allez sentir l'étouffement qui lui avait permis la liberté qu'elle a respirée tout en haut de son mât.
Et ce n'est qu'après avoir senti l'étouffement, l'avoir longtemps vécu qu'elle peut se décider à finalement complètement changé d'air. A partir de là, elle peut commencer à changer véritablement d'air, autrement dit, à renaître.
Ce n'est pas une opération nouvelle, car passant du monde intra-utérin à celui aérien, en quelque sorte, nous avons déjà changé d'air. Devoir le refaire, c'est comme renaître.
La vigie ayant pris de la hauteur se rend bien compte, qu'en bas, l'air est comme vicié, les gens comme anesthésiés. Elle a beau s'égosiller pour les prévenir, cela ne semble pas avoir vraiment d'effet. Elle peut faire aussi des efforts d'exposé, rendre très clair ce qu'elle pense, l'effet reste limité. D'une certaine façon, c'est un peu désespérant.
J'ai imaginé, qu'étant pas du tout entendue, la vigie devait prendre le risque de descendre en fond de cale, d'aller s'immerger par exemple dans le bruit de la salle des machines... Elle qui avait pris l'habitude d'exister dans sa nacelle de vigie en grand plein air, elle devait aller respirer l'air qui lui avait permis de sentir l'air du large, air de la sueur, air de la salle des machines. Elle devait allez sentir l'étouffement qui lui avait permis la liberté qu'elle a respirée tout en haut de son mât.
Et ce n'est qu'après avoir senti l'étouffement, l'avoir longtemps vécu qu'elle peut se décider à finalement complètement changé d'air. A partir de là, elle peut commencer à changer véritablement d'air, autrement dit, à renaître.
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