mardi 23 juin 2015

Le drame de la vigie

On dit de la vigie qu'elle est solitaire et solidaire. Sa nacelle ancrée au cœur de l'embarcation incarne cette solidarité. Si l’embarcation coule, elle coule aussi. Si elle se rend compte que l'embarcation coure à sa perte, elle ne peut que manifester sa désapprobation.
La vigie ne peut-être que critique d'une direction collectiviste prise, direction qui la fait passer à la trappe, lui signale la fin de son existence en tant que vigie.

Elle a alors le choix entre

  • continuez de râler ce qui reviens à cultiver son impuissance... Ou alors, 
  • descendre de son piédestal, se fondre dans la masse, pour concrètement mettre en place sa propre embarcation, embarcation sensible à son Verbe.
Mettre fin à son statut de vigie d'un monde considéré en perdition n'est pas une mince affaire. Cette élévation, c'est toute sa vie. Cet écart entre elle et la masse, c'est son joug, sa propriété privé, gâche qui la tient à l'écart de la populace. 
A noter que je considère le joug non pas comme un élément qui nous contraint à rester ensemble, mais plutôt comme ce qui nous empêche de fusionner totalement, permet de préserver notre individualité. C'est primordial si l'on considère l'univers en concentration.

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